Après 10 jours de vacances parlementaires (clôturées par les universités de rentrée du PS, de LFI et la rentrée du PCF14), j’ai rencontré ce matin à ma permanence des représentants des syndicats de l’Éducation nationale afin d’échanger autour des problématiques liées à la rentrée scolaire : difficultés de recrutement d’enseignants, manque d’AESH ou encore d’assistants d’éducation, situation dans les établissements scolaires de la circonscription mais aussi projets à venir pour les écoles de notre territoire.
Nous avons évoqué l’impact des réformes du précédent ministre sur l’école, les conditions de travail, la titularisation et les salaires… Nous avons notamment échangé concernant la réforme de la filière professionnelle et de ces conséquences. Aujourd’hui, l’attractivité de la filière est toujours en berne et les plans de formation professionnelle ne sont pas adaptés à la hauteur des enjeux et des difficultés des secteurs.
Si aujourd’hui Emmanuel Macron promet une revalorisation à 2000 euros aux enseignants en début de carrière, cela fait 5 ans que cette réforme était attendue. En outre, comment expliquer que des professeurs qui enseignent depuis déjà plusieurs années gagnent le même salaire que des entrants ? Il est urgent de revaloriser l’ensemble des grilles indiciaires et, qu’enfin l’école publique soit remise au coeur de politiques publiques ambitieuses.
Dans l’après-midi, j’ai ensuite pu échanger avec des magistrats concernant leurs inquiétudes du projet de départementalisation des services de la police nationale déjà en cours d’expérimentation dans le Calvados et qui devrait être généralisé en 2023. Cette réforme affaiblira les services spécialisés de police judiciaire qui traitent des affaires les plus complexes et par conséquent, compliquera le travail des juges d’instruction dans la préparation de leurs dossiers.