Depuis une réforme instaurée sous le précédent quinquennat, les étudiant-e-s sont sélectionnés pour les masters à la fin de la 3ème année de licence (après le master 1 auparavant).
Les effets pervers de cette réforme ?
Des milliers d’étudiant-e-s se retrouvent sans master à l’issue de trois années pourtant validées, ne peuvent poursuivre leurs études et connaitront des difficultés certaines d’insertion professionnelle.
En théorie, un droit à la poursuite aux études est inscrit dans la loi, sauf que les capacités des masters sont en baisse ! Malgré les promesses du Gouvernement, le site « Vite mon master » recense des dizaines de formations dont les capacités ont été baissées.
Cette situation aggrave la situation globale de l’Université qui manque de moyens. J’ai donc adressé une question écrite à la ministre de l’enseignement supérieur afin de lui demander quelle mesure d’urgence le Gouvernement compte prendre pour ces étudiant-e-s ?
Après 2 ans de crise sanitaire et maintenant une crise économique qui affecte lourdement les étudiant-e-s, l’attitude du Gouvernement n’est pas à la hauteur. Nous devons leur assurer un droit aux études garanti.