Lettre d’information n°22 – Octobre 2024

Nov 1, 2024 | Lettres d'information

Chères toutes, chers tous,

À l’Assemblée nationale, le mois d’octobre est synonyme de période budgétaire. Nous examinons les budgets de l’État, la partie recettes et les dépenses par mission ainsi que le budget de la sécurité sociale. Cette année, le budget présenté par Michel Barnier est celui de l’austérité. Suppression de 4000 postes d’enseignants, baisse des crédits des ministères, mesures absolument scandaleuses pour les fonctionnaires (allongement des jours de carence, baisse des indemnités notamment)… La droite libérale et conservatrice, dans la parfaite continuité d’Emmanuel Macron poursuit les coupes sèches au détriment des plus fragiles.

Avec les différents groupes de gauche, nous avons proposé plusieurs budgets alternatifs avec des pistes sérieuses de financements (rétablissement de l’impôt sur la fortune, taxation des superprofits ou des transactions financières…) et des dépenses allouées aux principales attentes des Françaises et des Français : abrogation de la réforme des retraites, moyens supplémentaires à l’enseignement, plan écologique d’ampleur.

Si nous avons obtenu plusieurs victoires en commission et en séance, il est fort probable que le gouvernement dégaine le 49-3 pour revenir sur les votes de la représentation nationale et impose son austérité, toujours sans toucher aux revenus des plus fortunés. Cela va évidemment pénaliser nos services publics mais aussi les ménages les plus modestes.

En circonscription et plus largement dans le Calvados, j’ai été particulièrement mobilisé auprès des salariés de Sanofi à Lisieux, très inquiets de la revente d’Opella à un fonds d’investissement américain. Nous serons intransigeants avec les promesses du gouvernement : aucune suppression de postes, aides publiques conditionnées, maintien des sites et usines. C’est une question de souveraineté industrielle et sanitaire de notre pays.

Malgré la période budgétaire intense à Paris, je continue mes rencontres à vos côtés, ou au sein des entreprises et associations qui font vivre notre territoire. Afin d’aborder une thématique qui m’est chère, je vous donne rendez-vous le samedi 9 novembre à partir de 10h30 pour le premier café politique à l’occasion duquel nous parlerons précarité étudiante.