Chères toutes, chers tous,
Afin de vous rendre compte de mon mandat à l’approche de ma deuxième année d’élection, je vous propose trois réunions pour débattre, recueillir vos avis et opinions en avril. N’hésitez pas à noter la date, ce sera un plaisir de pouvoir échanger à vos côtés : le 12 avril à 18h30 à Janville, le 26 avril à 18h30 à Démouville ou le 27 avril à 11h à Caen (voir détails ci-dessus).
D’ici-là, je vous propose de revenir sur un mois de mars à l’Assemblée nationale et en circonscription riche en évènements. Début mars, nous avons concrétisé un droit majeur, en inscrivant la liberté de garantir l’interruption volontaire de grossesse dans notre Constitution, une première mondiale. Face à la montée des extrêmes et la remise en cause des droits des femmes partout dans le monde, cette étape était indispensable pour protéger ce droit. J’étais le 8 mars à Caen, journée de mobilisation pour les droits des femmes aux côtés des calvadosiennes et calvadosiens pour rappeler nos combats contre les violences de genre et pour l’égalité salariale.
Sur la question de l’emploi, je suis particulièrement inquiet de la feuille de route annoncée par le Premier ministre et notamment pour ce qui concerne l’assurance chômage. Après déjà deux réformes qui ont considérablement réduit les droits des personnes en recherche d’emploi, la réforme des retraites et la réforme du RSA, le gouvernement continue de pilonner nos acquis sociaux. À la demande de notre groupe, nous auditionnerons le 3 avril en soirée la ministre du Travail. Je publie d’ailleurs ce 2 avril une note à la fondation Jean Jaurès sur la volonté gouvernementale de suppression de l’Allocation de solidarité spécifique pour réduire encore les droits des chômeurs (retrouvez mon interview dans Libé sur ce sujet en date du 1er avril). Enfin, la publication des très mauvais résultats de nos comptes publics est un comble pour un président de la République qui se revendiquait bon gestionnaire. Incapable de maitriser la trajectoire de notre dette, en raison notamment des 50 milliards d’euros de plus chaque année dépensées en exonérations fiscales, le gouvernement entend imposer aux plus fragiles une cure d’austérité particulièrement malvenue dans une période déjà difficile pour le pouvoir d’achat des Français. Plutôt que de rechercher de nouvelles recettes, parmi lesquelles la taxation des dividendes encore des super profits des compagnies d’énergie, le gouvernement préfère couper dans nos services publics.
Loin d’être résigné, je poursuis le combat à l’Assemblée, avec mon groupe, et en circonscription avec vous, pour montrer qu’une autre voie est possible, celle de la justice, sociale, environnementale et fiscale.
Fidèlement,
Arthur Delaporte