Chères toutes, chers tous,
Avec quelques jours de retard, retour sur le mois de février qui aura été marqué par un remaniement qui aura été aussi déceptif que long. Le gouvernement tente d’imposer un récit passéiste mais surtout très inquiétant : uniforme à l’école, groupes de niveau qui trieront de fait les élèves, « réarmement civique », réduction encore et encore de l’assurance chômage, fin de toute initiative pour l’écologie, abaissement des droits sociaux… Encore une fois, le rendez-vous avec les Françaises et les Français est manqué. Le pouvoir d’achat, principale préoccupation de nos concitoyens, n’a fait l’objet d’aucune annonce forte lors de la déclaration de politique générale de Gabriel Attal. Pourtant, les profits records de certaines entreprises, notamment dans le domaine des énergies affolent tous les compteurs, toujours sans aucune contrepartie.
Comment accepter que les grandes banques européennes aient annoncé 100 milliards d’euros de profits pendant que Bruno Le Maire décrète la réduction de 10 milliards d’euros de notre budget ? Ce budget même qui concerne nos services publics : l’école, l’hôpital, les politiques écologiques ou même de l’emploi.
Cependant, nous ne saurions être résignés. Le groupe socialiste a porté de nombreux textes à l’Assemblée nationale à l’occasion de sa journée réservée : EDF, retraite dès le premier jour, suppression des frais bancaires lors de la succession, reconnaissance de la responsabilité dans le scandale du chlordécone, lutte contre la pénurie de médicaments… J’ai également pu mener le combat sur d’autres textes, comme la lutte contre les dérives sectaires ou encore sur la question de l’hébergement d’urgence dans le Calvados. En circonscription justement, vous étiez plus de 500 personnes à venir assister à notre réunion publique avec François Ruffin et Séverine Marotel sur la question du travail. J’ai eu à coeur de faire visiter l’Assemblée aux habitants de la Pierre-Heuzé ou débattre de l’inscription de l’IVG dans la Constitution au lycée Léopold Sédar Senghor à Ifs ou encore discuter du projet de loi fin de vie avec l’assemblée de circonscription. J’étais également aux côtés des salariés de la clinique Saint-Martin, en grève pour une revalorisation de leurs salaires, je me bats actuellement pour alerter le ministre délégué à la santé afin qu’ils soient entendus. L’ensemble de nos rencontres et de ces échanges témoignent d’un espoir pour une autre politique, une politique plus juste, plus sociale, plus écologique et je vous en remercie, je continuerai de le porter lors de ce mandat.
Fidèlement,
Arthur Delaporte