Chères toutes, chers tous,
Depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas qui a massacré sauvagement des civils et la réplique massive d’Israël qui se traduit par de nouvelles victimes innocentes chaque jour, tout est tragédie. Nous sommes confrontés chaque jour à de nouvelles images qui nous bouleversent, à des témoignages et des récits qui nous glacent et anéantissent nos certitudes.
Alors que tout semble basculer, le rôle du politique est à la fois d’affirmer son soutien, à Israël qui a subi une attaque ignoble, aux familles des otages qui doivent être libérés, au peuple palestinien aujourd’hui sous des bombardements massifs et pris au piège de la Bande de Gaza. Il faut aussi agir pour la paix. Les bombardements massifs et indiscriminés du Gouvernement d’extrême droite israélien doivent cesser, la colonisation de la Cisjordanie doit s’interrompre conformément au droit international. La seule solution viable est celle à deux États. La France doit ici jouer son rôle dans la médiation pour la paix. Je regrette que le déplacement du président de la République n’ait pas permis de restaurer une voix forte, une voix fidèle à la doctrine humaniste de notre pays et à la voix qui était portée par François Mitterrand ou Jacques Chirac.
Si, bien sûr, notre actualité est bouleversée par ce conflit meurtrier, de nombreux sujets continuent de nous occuper à l’Assemblée nationale – où j’ai continué de recevoir des jeunes des Conseils municipaux des jeunes ou des centres d’animation de Caen – et en circonscription.
En déclenchant un 13ème, un 14ème et un 15ème 49.3, les premiers d’une longue série à venir, sur la première partie du budget général et du budget de la sécurité sociale, la Première ministre Elisabeth Borne poursuite son oeuvre de dévitalisation du Parlement de manière déraisonnée. Alors que les élections législatives se sont déroulées il y a plus d’un an, la majorité relative n’a retenu aucune leçon, faisant fi de son propre voeu : la co-construction avec les oppositions. Finalement, de co-construction il ne restera rien sur notre budget alors que les défis sont immenses : crise de l’hôpital et déserts médicaux, pénurie de professeurs, pouvoir d’achat en berne et inflation qui pèse lourdement sur les ménages. Nous avions pourtant tant à proposer, à défendre, pour une justice sociale et climatique à la hauteur des crises que nous traversons. Nous continuerons néanmoins à proposer notre contre-budget, avec les députés socialistes et nos partenaires de gauche, car nous restons persuadés que ce qui se joue pour les Françaises et les Français dépasse les manoeuvres politiciennes du Gouvernement.
En circonscription, le mois d’octobre m’a également permis de continuer à aller à votre rencontre, ou à vous recevoir à ma permanence. J’ai aussi eu l’honneur de participer à plusieurs manifestations liées à Octobre rose pour sensibiliser à la prévention du cancer du sein et financer la recherche contre le cancer. J’ai été impressionné par votre engagement pour la solidarité.
Notre département est également solidaire avec les exilés. A Ouistreham, à Caen, des citoyens se mobilisent. À l’approche du projet de loi sur l’immigration, je vous propose de nous retrouver le 12 novembre aux premières journées de la fraternité à Hérouville pour débattre, échanger, et porter votre voix dans l’hémicycle.
Fidèlement,
Arthur Delaporte