Depuis l’incendie du squat de la Demi-Lune à Caen, des dizaines de personnes – hommes, femmes, enfants – sont temporairement mises à l’abri dans un gymnase municipal. Elles ne rentrent pas dans les cases de l’hébergement d’urgence classique, mais elles ont besoin, comme tout le monde, d’un toit et de dignité.
Aujourd’hui, on apprend que ce gymnase pourrait fermer sans solution. Cela signifie concrètement une remise à la rue brutale, dans une ville déjà marquée par la saturation des dispositifs d’accueil.
L’État doit prendre ses responsabilités : les capacités sont dépassées, le 115 ne répond plus, les associations sont à bout. Il faut renforcer les moyens dans le Calvados.
La Ville de Caen doit maintenir la mise à l’abri, tant qu’aucune alternative digne n’est trouvée. Si le gymnase n’est plus adapté, un autre lieu public doit être mobilisé.
Fermer sans solution, c’est prendre un risque humain, social… mais aussi sécuritaire :
J’en appelle à la responsabilité de l’État, et à l’engagement continu de la Ville. Il est encore temps d’agir.
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©Radio France – Anouk Caron